Exposition de calendriers anciens de la collection de Georgy Bouffard
Depuis le samedi 29 avril, la Société d’histoire et de généalogie de Matane (SHGM) présente l’exposition de calendriers anciens Tant paraître tant disparaître préparée par l’historien matanais Georgy Bouffard.
L’exposition propose de nombreux calendriers. Photo Romain Pelletier
Cette exposition unique est accessible du mardi au samedi de 13 h à 16 h 30 ainsi que lors des activités de la SHGM. Entrée : 5 $, gratuite pour les membres.
Diffusion massive
Georgy Bouffard rappelle que les calendriers font partie du décor de nos foyers depuis plus d’un siècle. Bon an mal an, ils ont été publiés par centaines de milliers d’exemplaires. Peu d’éléments de notre culture matérielle ont reçu une diffusion si massive.
Les entreprises commerciales ont été à l’origine de cette propagation. Le calendrier servait de véhicule publicitaire : raisons sociales, marques de produits s’y inscrivaient bien en vue sous une illustration (paysage, etc.) qui ornait le haut de chaque calendrier.
Exemples de calendriers reliés à la religion. Photo Romain Pelletier
Mais peu ont survécu
Malgré l’immense diffusion, peu d’exemplaires d’anciens calendriers ont survécu. Par geste machinal, les gens jetaient le calendrier lorsque l’année prenait fin. Aujourd’hui, il ne semble pas exister de collection de cet objet, ni dans les musées ni chez les individus. Les revues ou publications consacrées au patrimoine n’en ont jamais fait mention.
Les rares spécimens conservés semblent l’avoir été grâce au hasard. On les avait oubliés : ils étaient roulés au fond d’une valise ou d’un tiroir ou ils étaient accrochés aux murs de pièces secondaires de la maison (sous-sol, grenier, etc.) et aux murs de remises et entrepôts.
Il y en avait de plus osés distribués dans les garages. Photo Romain Pelletier