Dans La Voix gaspésienne du 16 septembre 1970
Dans une lettre ouverte accompagnée de deux photos, René-G. Rioux dénonce le fait que la Ville de Matane asphyxie les chats, chiens et autres animaux préférés à l’arrière du garage municipal.
Très gentiment, un policier municipal lui a confirmé qu’ils sont traités selon les normes de la Société canadienne de protection des animaux (SPCA). Dans les faits, ils sont placés dans une boîte surélevée avec à l’une des extrémités un tuyau d’échappement relié par la suite à un camion. « Un spectacle disgracieux et écoeurant m’attendait alors, écrit M. Rioux. La boîte est à moitié pleine de chats morts depuis la veille. Un gros chien noir, mort aussi, git sur le sol. Une multitude de mouches le harcèlent de tous les côtés. »
Par ailleurs, selon le chef de police J.-Auguste Laforest, « la légalisation de la marijuana pourrait se faire d’ici quelques années. C’est un produit, dit-on, qui serait moins dommageable que l’alcool », a-t-il indiqué au cours d’un entretien avec deux jeunes gens et un journaliste. De plus, il considère que « s’il y a de la drogue à Matane, la situation est loin d’être tragique. Puisqu’il n’y a pas un marché suffisamment important pour qu’il y ait vraiment de quoi s’alarmer ».
RP VG 16 septembre 1970
Romain Pelletier