Résumé des positions adoptées par la
Société d’histoire et de généalogie de Matane
en ce qui a trait à la sauvegarde du presbytère et du
clocher de l’église St-Jérôme
En 2009, la Fabrique St-Jérôme souhaitait vendre le presbytère au groupe GEDEV, qui avait un projet de construction d’une résidence pour personnes âgées. Une importante controverse a alors éclaté. De nombreux citoyens étaient contre l’idée de vendre le presbytère St-Jérôme, construit en 1886, alors que d’autres, étaient plutôt favorables au projet de la Fabrique. La Société d’histoire et de généalogie de Matane, par le biais de son vice-président de l’époque, Albert Bastien, a alors fait paraître un communiqué de presse. On y disait que :
« La Société d’histoire et de généalogie de Matane, soucieuse de la préservation du patrimoine des Matanais, s’inquiète du sort que l’on s’apprête à faire subir à ces éléments historiques de notre localité. Le presbytère, construit en 1886, est le bâtiment le plus ancien et le mieux préservé au point de vue architectural, malgré les quelques modifications subies au cours des ans. La Ville de Matane a reconnu cette valeur en 2004, en citant l’édifice Bien Culturel. Le parc adjacent est un espace vert remarquable qui, de plus, est un ancien cimetière qui conserve les restes mortels de nos pionniers. Contrairement à bien d’autres localités, Matane a eu l’audace de garder intact et de respecter ce lieu béni, ce lieu du dernier repos qui a une valeur d’éternité. Au cours des ans, le parc a accueilli le monument du Sacré-Cœur et celui des Braves. La Société d’histoire comprend les soucis financiers vécus par la Fabrique paroissiale. Elle souhaite également que nos aînés puissent avoir accès à des logements appropriés. On pourrait sans doute remédier à ces problèmes sans détruire de si grands biens patrimoniaux. »
Par ailleurs, le 25 mai 2009, Albert Bastien, président, a rendu public la position suivante :
« Conformément à ses mandats, la Société d’histoire et de généalogie de Matane encourage les efforts de tous ceux qui croient et oeuvrent à la préservation du patrimoine bâti de Matane, y compris le presbytère. Ceci dit, la SHGM n’a pas les moyens financiers d’investir dans un éventuel projet de restauration qui, à notre avis, devrait être sous la maîtrise d’oeuvre de la ville de Matane avec la collaboration des gouvernements provincial et fédéral. Néanmoins, nous sommes prêts à jouer un rôle en fournissant des avis et des énergies pour mettre en valeur le bâtiment. Cette déclaration est conforme à toutes les prises de position qui furent faites au cours des soixante ans d’existence de la Société même si nos interventions ne furent que rarement entendues. »
État de la situation en 2011 :
En mars 2011, une proposition demandant l’appui de la Société d’histoire et de généalogie de Matane à un éventuel projet de sauvegarde du presbytère fut adoptée lors de son assemblée générale annuelle. On y spécifiait que « la Société d’histoire et de généalogie de Matane appuie toute initiative concrète d’un organisme ou d’une entreprise qui voudrait sauver le presbytère. » Toutefois, aucun projet concret ne fut présenté par qui que ce soit. Tel que demandé par ses membres, lors de l’assemblée de mars 2011, la Société d’histoire et de généalogie veut bien être solidaire de cette cause. Toutefois, elle n’a pas les moyens financiers pour être l’instigatrice d’un tel projet. De plus, elle croit que cela devrait se faire dans le respect des choix faits par la population.
État de la situation en 2012 :
Lors de son assemblée générale annuelle, du 14 mars 2012, une proposition demandant à la Société d’histoire et de généalogie de Matane de réclamer des informations sur la restauration du clocher de l’église St-Jérôme, fut adoptée :
« Attendu que l’église St-Jérôme devrait être considérée comme un bien collectif de toute la ville de Matane ; attendu que nous considérons que les décisions touchant la réparation du clocher devraient être expliquées à toute la population concernée ; il est proposé que la SHGM écrive à la ville de Matane pour demander d’organiser une réunion qui serait tenue à la salle civique de l’Hôtel de ville et regrouperait tous les intervenants dans ce dossier pour faire la lumière sur le financement de la réfection du clocher et les diverses décisions prises dans ce dossier.»
La Société d’histoire et de généalogie considère que la population, qui a été ardemment sollicitée lors de la campagne de financement pour la restauration du clocher, est en droit d’être informée. La Société d’histoire et de généalogie croit que la réunion prévue pour mercredi le 21 mars 2012, à l’église St-Jérôme, devrait répondre aux questions de ses membres.
Louis Audet, président
21 mars 2012
Annexe no 1
COMMUNIQUÉ PUBLIÉ EN 2009
Site et monument historiques à préserver.
De par sa charte et forte de ses soixante ans d’existence, la Société d’histoire et de généalogie de Matane a la mission de réagir lorsque des projets menacent la conservation du patrimoine bâti. Elle s’est fait un devoir d’intervenir à maintes reprises. Malgré cela, une après l’autre, les belles maisons patrimoniales de Matane sont disparues de notre paysage pour faire place à des projets peut-être intéressants en soi, mais en balayant notre héritage. Encore une fois, nous intervenons pour sonner l’alarme.
Un projet de construction de logements pour aînés menace le cœur historique de la Ville de Matane. Le presbytère Saint-Jérôme-de-Matane et le grand parc adjacent sont convoités par des développeurs et risquent d’être altérés et détruits prochainement.
La Société d’histoire et de généalogie de Matane, soucieuse de la préservation du patrimoine des Matanais, s’inquiète du sort que l’on s’apprête à faire subir à ces éléments historiques de notre localité. Le presbytère, construit en 1886, est le bâtiment le plus ancien et le mieux préservé au point de vue architectural, malgré les quelques modifications subies au cours des ans. La Ville de Matane a reconnu cette valeur en 2004, en citant l’édifice Bien Culturel. Le parc adjacent est un espace vert remarquable qui, de plus, est un ancien cimetière qui conserve les restes mortels de nos pionniers. Contrairement à bien d’autres localités, Matane a eu l’audace de garder intact et de respecter ce lieu béni, ce lieu du dernier repos qui a une valeur d’éternité. Au cours des ans, le parc a accueilli le monument du Sacré-Cœur et celui des Braves.
La Société d’histoire comprend les soucis financiers vécus par la Fabrique paroissiale. Elle souhaite également que nos aînés puissent avoir accès à des logements appropriés. On pourrait sans doute remédier à ces problèmes sans détruire de si grands biens patrimoniaux.
Les autorités municipales de Matane sont invitées à agir de façon responsable et à ne pas contribuer à l’altération ou à la perte du parc et du presbytère. Il est temps d’agir et d’investir pour la préservation d’un édifice historique à Matane. La population n’a jamais reproché aux autorités municipales d’avoir dépensé et de dépenser des deniers publics pour conserver le phare maritime : elle en est fière. Il en sera de même pour le presbytère Saint-Jérôme.
Pour conclure, la Société d’histoire et de généalogie tient à assurer les autorités municipales de sa collaboration dans tout projet de mise en valeur du presbytère qui irait dans le sens de sa conservation comme bien culturel.
Albert Bastien, vice-président
Pour la Société d’histoire et de généalogie de Matane
Annexe no 2
Prise de position du 25 mai 2009, de la
Société d’histoire et de généalogie de Matane.
Conformément à ses mandats, la Société d’histoire et de généalogie de Matane encourage les efforts de tous ceux qui croient et oeuvrent à la préservation du patrimoine bâti de Matane, y compris le presbytère.
Ceci dit, la SHGM n’a pas les moyens financiers d’investir dans un éventuel projet de restauration qui, à notre avis, devrait être sous la maîtrise d’oeuvre de la ville de Matane avec la collaboration des gouvernements provincial et fédéral. Néanmoins, nous sommes prêts à jouer un rôle en fournissant des avis et des énergies pour mettre en valeur le bâtiment.
Cette déclaration est conforme à toutes les prises de position qui furent faites au cours des soixante ans d’existence de la Société même si nos interventions ne furent que rarement entendues.
Albert Bastien, président.